dimanche 17 octobre 2010

Bräunlingen ou La Forêt Noire en courant et en marchant

Le temps passe tellement vite !

En courant ou en marchant....d'ailleurs. Faites moi penser à m'inscrire au mouvement SLOW......Bon je crois que ce sera pour plus tard !!

Bilan du week-end en Forêt Noire:

Deux marathoniens: Michel et Joseph (nouveau membre)
Quatre semi-marathoniens: Dominique et Claudine, Anne-Solène et l'inusable Michèle
Trois sur le 10 course: Carmela, Martine et Thierry (vous n'avez pas rêvé...)
Deux sur le 10 marche: Frédéric et Christian
Cinq sur le semi marche: Frédéric et Christian, Bernard et Evelyne et Thierry

Et un grand-père: bravo Bernard !!

Les photos seront mises incessamment sous peu sur le site !!

Les aventures d' un extra-terrestre courant.....Suite ....et pas fin !

MARATHON RAID ( E ) de MOUTIER : UNE PREMIERE BIEN ARROSEE


J’ai trouvé cette manifestation un peu par hasard, en surfant sur divers calendrier de courses. Il s’agit d’une course de montagne de 42,2 km avec +2640m de dénivelé (positif et négatif) : la particularité de la course est son départ au sommet d’une montagne, près du chalet du ski club de Moutier (organisateur de l’épreuve), à plus de 1.100m d’altitude, sur le Graitery. Ce sera d’ailleurs aussi le point d’arrivée.
Le parking est situé pour des raisons de place à plus de 15 minutes de marche du départ.

Il a plu la veille et une bonne partie de la nuit : au départ, il fait froid (6°), il y a du vent et nous sommes dans les nuages.
Pendant que nous patientons sur la ligne de départ, en plein vent, un coureur près de moi dit : « impossible de se mettre à l’abri derrière un coureur, il n’y a pas de gros ».
A 9h, le peloton de 130 coureurs s’élance, et entame une longue descente rapide vers Moutier (-600 mètres). Puis commence la première montée, vers le Moron (1327 m) : au bout de 2h40 heures, le sommet surgit dans le brouillard. Le peloton est déjà bien étiré. Quelques minutes pour se ravitailler à  ce premier poste, et on redescend immédiatement dans une petite vallée (à 900m) pour reprendre la deuxième ascension, vers la montagne de Moutier (1151m).
Le sommet se situe environ à mi parcours : jusqu’ici, tout se passe bien, le temps est couvert, mais relativement sec. Les jambes vont bien. Tout le monde regrette l’absence de visibilité, car les points de vue sont a priori superbes.
Après le deuxième sommet, nous attaquons une grande descente qui se termine par un passage très glissant (à l’humidité de la pluie s’ajoute quelques bouses posées aux points stratégiques par les vaches) dans un pâturage bien raide. A peine arrivée au village de Roches (490m)  que le chemin remonte très sèchement vers le Raimeux (1285m). Cette montée sera, selon l’avis de tous, la partie la plus dure du parcours. D’autant plus qu’à mi-parcours, une forte averse nous tombe dessus. Nous sommes rapidement trempés et il fait vraiment froid (vent). Les bénévoles du ravitaillement, au sommet, semblent également frigorifiés : un vrai temps de novembre ! Un bol de bouillon, du chocolat, quelques biscuits salés  et du coca ( quel mélange !)  et on repart avant d’être trop refroidi. Il s’agit d’être prudent, car le brouillard est épais : heureusement le fléchage est prévu en conséquence, il est très dense. La descente est un vrai régal, sur un petit sentier souple, avec des lacets très serrés.
Nous arrivons à nouveau à Moutier (500m), passons devant la gare, et c’est parti pour la dernière ascension de 5km (un supporter m’annonce 1h15 maxi de course). Je remonte vers un petit groupe de 3 coureurs et quelqu’un me dit : « reste avec eux, ils connaissent le parcours ». En les doublant, je les taquine : « parait que vous connaissez le chemin ? Mais comment allez vous faire pour me le montrer, si vous êtes derrière moi ? ». Ca marche, l’un deux accélère et passe devant moi en me lançant une vanne. Les défis, il n’y a pas mieux pour se motiver en fin de course.
Les deux derniers kilomètres sont un vrai mur, qui se termine par de longs escaliers métalliques, que l’on pourrait plutôt qualifier d’échelles. Très dur cette fin ! Je vais mettre près de 36 minutes pour faire les deux derniers kilomètres, un record !
Je franchis la ligne en 6h12, 64ème sur 130 coureurs. A l’arrivée, la logistique suisse est au top : un camion pour chauffer un réservoir d’eau, des douches sous un petit chapiteau, des massages, et un excellent risotto aux cèpes.
Seul bémol, après avoir bien récupéré, il faut faire plus de 15 minutes de marche, en montée, pour rejoindre la voiture, sous une nouvelle averse. J’arrive trempé à la voiture.
Conclusion : une première bien arrosée pour tous les coureurs, mais aucun n’a fait « cul-sec » !






Les photos de la rando du Fleckenstein