vendredi 10 avril 2009

Le Trail du Val d la Loue

Si le trail du val de la Loue m’était … Comté !
par Patrick Deiber



Cette épreuve, dont le départ est donné à Quingey (Doubs), figure pour la première fois au calendrier : la distance du trail est de 35km (+1000m dénivelé).
Il y a aussi un circuit de 17 km pour les coureurs moins aguerris.

Je me suis inscrit pour le « 35 » avec Miguel, un ami du village, et nous sommes partis la veille, en famille.

Le départ de la course est commun avec les coureurs du « 17 » : attention à ne pas se tromper de rythme.
Au bout de 2 kilomètres, la première montée : la course est longue et je préfère marcher de temps en temps, lorsque la pente est plus raide. Puis nous arrivons sur une crête et passons près d’un joli belvédère : la descente est technique, gare aux chevilles.
Au 7ème kilomètres nous sommes de retour à Quingey : un joli pont traverse la Loue, et les coureurs traversent le pont…
De l’autre côté nous attend un premier poste de ravitaillement.
La deuxième boucle du parcours va longer le cours de la Loue, mais bien entendu avec quelques montées descentes pour ne pas s’ennuyer en cours de route.
Dans l’une de ces montées, alors que j’opte à nouveau pour la marche rapide, je ramasse un déchet jeté par un coureur (mon côté écolo…). Mais, il s’agit en fait d’un tube de gel d’une marque bien connue, non utilisé : je le mets dans le filet de mon sac à dos.
Nous arrivons au km 15 au deuxième ravitaillement, tenu par un groupe de joyeux bénévoles.
Je mange quelques fruits et avale du coca.
Plus loin, vers le 20ème kilomètre, j’ai un coup de mou, et je constate en me retournant qu’une poignée de coureurs me rattrape, parmi lesquels se trouve Miguel.
Je me souviens alors du gel : je le récupère. Je lis « Energie concentrée ».
Pas d’hésitation, juste avant le dernier ravito du km25, j’avale le gel. Pour faire passer le goût sucré, je bois au poste 2 gobelets de coca, et je mange tout ce que je trouve sur la table : saucisson, Comté, fruits secs, quartiers d’orange, et du chocolat à moitié fondu sous les rayons du soleil : je demande au bénévole, si c’est cela la fameuse fondue franc-comtoise. Le bénévole me répond pince sans rire que si j’ai pris un coup de chaud, il y a la croix rouge juste à côté…
Au moment de quitter le poste, je vois Miguel arriver.
Je ne saurai jamais à quoi c’était lié, mais je suis reparti sur les chapeaux de roues, ou plutôt sur la pointe des baskets, les jambes légères. J’ai rattrapé quelques concurrents dans les derniers kilomètres, parmi lesquels un coureur « espace marathon », ce qui m’arrive rarement il faut bien l’avouer.

J’ai franchi la ligne au bout de 3h20 d’efforts (62ème sur 150 coureurs). Miguel est arrivé une vingtaine de minutes plus tard, perclu de crampes.
Nous nous remettrons tous les deux de cette course de retour au gîte, autour d’une bonne raclette, sans compter… mais sans Comté.

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